.
Accueil Remonter

 

 

 

 

 

Un cursus de theologie musulmane a strasbourg :

un enjeu national pour le devenir de l’islam en France

un defi pour les musulmans d’alsace

 

Avec la nécessaire structuration (centralisée ou non) du culte musulman, la question de la formation nationale de cadres religieux musulmans à destination des communautés musulmanes de base, constitue l'autre enjeu majeur de la présente décennie pour le devenir de l'islam dans l'hexagone.

 

Le rapport d'Etienne Trocmé (novembre 1996), qui préconise entre autre, la création d'une filière de théologie musulmane au sein de l'Université des sciences humaines de Strasbourg (USHS), place les musulmans d'Alsace aux premières loges pour ce qui s'apparente à un véritable défi : créer en l'absence d'antécédent ailleurs en Europe et hors du monde musulman, un lieu de formation et de production théologique sur l'islam à équidistance de toute représentation schématique et dépréciative de cette religion comme de toute vision naïvement hagiographique et historiquement datée, refusant tout questionnement critique de ses sources et expressions dominantes.

 

Dans cet article nous nous attacherons à faire le point non seulement sur les questions que soulèvent la formation de cadres religieux musulmans en France à partir d'un premier bilan contrasté de quelques initiatives communautaires (Institut européen des sciences humaines de la Nièvre et Institut des études islamiques de Paris), mais aussi sur l'accueil contrasté accordé au projet Trocmé par les principales associations musulmanes de Strasbourg ayant en charge des lieux de prière dans l'agglomération.

 

 

Un enjeu national

La France compte à l'heure actuelle près de 5 millions de musulmans dont selon certaines sources plus d'un tiers serait des citoyens français (harkis et leurs enfants, enfants d'immigrés ou de parents nés dans certaines anciennes colonies françaises et français par le jus soli, enfin des convertis).

 

A l'opposé, sur 500 imams recensés par le ministère de l'Intérieur en 1993-1994, seulement 4% seraient de nationalité française contre 40% de marocains, 25% d'algériens, 13% de turcs, 5% de tunisiens et 13% originaires d'autres pays musulmans (Afrique noire et Moyen orient).

Au delà du problème de la trop faible représentation de l'élément national dans le corps des imams officiant en France, se pose en amont la question essentielle et problématique d'une absence à l'échelle nationale d'un cursus et d'institutions aptes à former un personnel cultuel et plus largement des cadres religieux musulmans au service des musulmans de l'hexagone, en lieu et place des traditionnelles filières "d'importation "permanentes ou ponctuelles (à l'occasion du Ramadhan) d'imams, contrôlées par les pays d'origine (Maghreb, Turquie...) qui n'apportent pas toujours toutes les garanties en matière de prise en compte de l'environnement national, d'indépendance idéologique et de formation intellectuelle.

 

Or, force est de constater qu'en l'état les musulmans de France ne disposent pas d'institutions de formations d'imams et d'autres personnels religieux du type des grands séminaires et instituts catholiques, de l'institut protestant de théologie, ou encore du grand séminaire rabbinique de Paris (en cours de transformation en institut européen de études hébraïques) susceptibles de former ces cadres religieux maîtrisant aussi bien les disciplines islamiques classiques (exégèse coranique, connaissance de la sunna, fondements de la jurisprudence islamique, dogmatique...) qu'attachées à inscrire l'islam dans l'environnement socioculturel national.

 

Quelques expériences intra communautaires...et leurs limites

En lien avec certaines fédérations musulmanes de France, quelques initiatives ont cependant vu le jour au début des années 1990, dans le but de combler ce vide institutionnel criant.

 

Il s'agit d'une part, par antériorité historique, de l'Institut européen des sciences humaines (IESH) localisé à Saint Léger de Fougeret (Nièvre), qui a officiellement ouvert ses portes en janvier 1992 (après plusieurs rentrées reportées pour des refus de délivrance de visas à certains étudiants), et d'autre part de l'Institut des études islamiques de Paris (IEIP), anciennement université islamique de France (UIF), qui a ouvert ses portes en octobre 1993 et provisoirement localisé au siège parisien du bureau national de la Ligue islamique mondiale (Paris).

 

Le premier institut est directement rattaché à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), là où le second, qui au départ évoluait dans la sphère d'influence de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF), principale organisation rivale de la précédente et surtout, historiquement, de l'Institut musulman de la mosquée de Paris (IMMP), s'attache actuellement à cultiver une certaine indépendance organique.

 

La mosquée de Paris avait également tenté, de mettre sur pieds son propre institut de formation. Malgré l'aval officiel donné en grande pompe lors de la cérémonie d'inauguration en octobre 1994, par les ministres Charles Pasqua et Jacques Toubon, cet institut s'est avéré n'être qu'un miroir aux alouettes!

 

Seule reste une plaque de marbre apposée sur l'un des murs extérieur de la mosquée portant la mention pompeuse d'institut de théologie musulmane.

 

Ce projet était en fait destiné sinon à asseoir la crédibilité de cette vénérable institution créée par la République au sortir de la première guerre, en tout cas plus exactement à conforter les prétentions hégémoniques de son recteur prétendant à l'investiture "républicaine" des pouvoirs publics comme porte parole officiel des musulmans de France.

S'il semble encore difficile de dresser un premier bilan des résultats des deux autres instituts, qui, à la différence du précédent, reçoivent un effectif variable d'étudiants et étudiantes musulmans, un certain nombre de remarques et de réserves peuvent néanmoins provisoirement être formulées à leur propos, qui en relativisent la portée.

 

Dans l'ensemble ces deux centres fonctionnent plus comme des instituts dispensant un enseignement religieux, et un ensemble disparate de connaissances sur l'islam que comme de véritables structures visant à former les cadres de demain de l'islam de France.

 

De plus, leur façon de concevoir la formation islamique révèle des divergences qui à terme peuvent influer sur la teneur des discours sur l'islam produits par ces instituts à destination de leurs étudiants et au delà du reste des musulmans.

 

Ainsi autant l'institut parisien se veut un espace d'enseignement et de réflexion sur l'islam dans la cité, accessible au plus grand nombre et tout particulièrement aux secondes générations de musulmans francophones sur la base de cours dispensés le week end ou en soirée; à l'opposé l'institut de la Nièvre se présente comme un lieu permanent d'enseignement (cours quotidiens), mais légèrement en retrait de la cité (insistance sur une formation dans un cadre strictement islamique). Cette particularité l'apparente plus à un séminaire islamique doublé d'un internat universitaire.

 

S'ajoute à cela le fait que cet institut affiche une vocation résolument européenne et pas seulement nationale; plusieurs centres d'examens de ce centre ont ainsi été ouverts en Europe et dans le reste du monde (Londres, Francfort, Copenhague, Istanbul et Chicago).

 

En matière d'enseignement, des différences sensibles sont à noter qui témoignent de projets pédagogiques plus ou moins théologiquement finalisés. C'est ainsi que l'institut parisien entend maintenir un équilibre entre l'aspect normatif et le versant spirituel de l'islam, là où les concepteurs du projet IESH, mettent l'accent sur l'aspect plus juridique et réglementaire de l'islam (fiqh, usul al fiqh, fiqh al muqarun, fiqh al taysir…). Ces derniers insistent toutefois sur une application raisonnée, pragmatique de la shari'a ( assimilée au fiqh), alors que le fondateur de l'institut parisien avait eu l'occasion de déclarer que son application même intra-communautaire n'était pas à l'ordre du jour!

 

Enfin il semble clair que le projet de l'IESH s'inscrit dans une orientation théologique réformiste résolument conservatrice dans la lignée intellectuelle de Rashid Ridha et Hassan al Banna, le fondateur de l'association des Frères musulmans égyptiens, dont l'un de ses descendants, le charismatique Tariq Ramadhan est l'une des figures de proue de l'intelligentsia musulmane d'Europe et un orateur de talent apprécié des jeunes musulmans.

 

Le principal handicap de ces deux cursus réside entre autre dans le fait que la distinction entre formation religieuse des futurs imams, islamologie et cycle d'arabisation n'est pas toujours effective dans la pratique, indépendamment de l'existence de filières formellement distinctes dans chaque institut. A cela il convient d'ajouter une certaine hétérogénéité des motivations d'inscriptions, celles ci ne coïncidant pas toujours avec les objectifs affichés des instituts et les attentes des communautés de base.

 

Il faut enfin noter une prise en compte par trop ponctuelle et quelque peu disparate de l'environnement socioculturel national et un déséquilibre manifeste (surtout à l'IESH où l'arabe est la principale langue d'enseignement et où 99% du fonds de la bibliothèque est en langue arabe, et dans une moindre mesure à l'IEIP!) entre le nécessaire et légitime recours à la langue arabe, langue liturgique de l'islam, et le tout aussi souhaitable usage du français comme langue d'enseignement de communication et de connaissance.

 

Il est donc clair que ces deux institutions ne satisfont que marginalement la demande réelle d'un personnel religieux d'encadrement des communautés musulmanes de base, sans pour autant répondre à cet autre impératif national de doter ce pays d'une structure universitaire susceptible de proposer une formation théologique islamique qui soit le pendant des instituts catholiques et protestants de théologie.

 

Polémiques et fausses querelles autour du projet de faculté de théologie musulmane

Le projet Trocmé, tente justement de répondre partiellement à cet handicap en s'inscrivant d'emblée dans l'espace universitaire public, en proposant la création progressive d'un cursus de théologie islamique au sein de l'Université des sciences humaines de Strasbourg, en prenant dans un premier temps appui.sur le département d'études arabes et islamiques de la faculté des lettres.

 

Le débat autour de ce projet a donné lieu à de multiple contributions à l'échelon national et local, reflétant diverses sensibilités. Tous les arguments ont été avancés en sa faveur ou à son encontre; depuis ceux qui estimaient que d'une manière générale la théologie en tant que discipline, qu'elle soit musulmane, catholique ou protestante, n'avait de toute façon pas sa place dans l'université, tout en se déclarant favorable au développement d'un enseignement sur les religions, en passant par ceux qui brandissaient ( depuis Paris!) le sacro saint argument de la laïcité républicaine et son pendant la neutralité de l'université qui interdiraient de "prêcher les consciences!", faisant preuve en la matière, d'une profonde ignorance des réalités locales et de la présence de deux facultés de théologie intégrées dans l'université. Les mêmes regrettant par ailleurs l'absence de cadres religieux musulmans de qualité formés en France pour les musulmans de France!Certes, les partisans du rapport Trocmé ont eu le loisir de préciser, en réponse à cet argument, qu'il n'était pas question de former des imams mais des théologiens, dont acte! Qu'il nous soit cependant permis de faire observer, aux uns comme aux autres, qu'il s'agit là à la fois d'une vraie et fausse querelle. En effet, s'il semble guère réaliste de croire que l'université de Strasbourg (ou toute autre en France!), puisse être à même de former directement en pratique un corps national d'imams susceptibles par la suite d'être disséminés dans les communautés de base, dans la mesure où ce cursus théologique est supposé ouvert à tous, sans distinction de confession; il est tout aussi évident, que via les enseignements dispensés dans ce cycle universitaire, on contribuera quoique de façon indirecte, néanmoins, à former effectivement, théologiquement, intellectuellement des musulmans qui par la suite pourront opté pour une formation professionnelle, pratique complémentaire(mais distincte de la faculté de théologie), afin de se préparer à assurer les différents aspects concrets cultuels et autres de la charge d'imam.

Localement, en dehors de la frilosité de certains cultes installés, certains en sont venus à prétendre que ce projet, risquait au mieux de bousculer le système des cultes reconnus existant, en anticipant sur une éventuelle reconnaissance publique (purement hypothétique!) du culte musulman. Que dire alors de l'argument selon lequel une telle faculté constituerait un lieu privilégié de troubles à l'ordre public compte tenu du caractère supposé instable des musulmans et de leur penchant "ontologique" au désordre!

 

La tonalité alarmiste de ce propos dissimule mal une conception pour le moins étroite de l'enseignement de la théologie.

 

On en vient ainsi à faire une distinction arbitraire quoique implicite entre le "théologiquement correct", c'est à dire les théologies catholique et protestante qui ont une place légitime à l'USHS, et les théologies marginales dont l'islamique qui ne devrait pas y avoir accès, comme d'autres parlent d'un "politiquement correct!".

 

On ne peut à la fois reprocher aux musulmans, comme c'est le cas souvent, un certain raidissement doctrinal et un scripturalisme excessif, et en même temps rejeter catégoriquement toute possibilité de laisser émerger un lieu d'où pourrait sortir un discours savant et serein sur l'islam, donnant de cette pensée religieuse une vision moins caricaturale tout en la prémunissant contre toute instrumentalisation politique.

 

Il nous faut maintenant aborder l'autre aspect de ce débat, à savoir l'attitude des associations musulmanes locales par rapport à ce projet de faculté de théologie musulmane.

 

 

Un accueil prudent et intéressé des communautés musulmanes locales

Force est en effet de constater que les associations musulmanes locales ont à ce jour réservé au projet Trocmé un accueil prudent, (réservé pour certaines), qui, en grande partie peut s'expliquer plus par un manque d'informations à son sujet, que par une hostilité de principe!

 

Sur la douzaine d'associations ayant en charge un lieu de culte musulman à l'échelle de la ville de Strasbourg, seule la section locale de l'Association des étudiants islamiques de France (AEIF), en charge de la mosquée localisée impasse du mai (Mosquée de Strasbourg) s'est officiellement

prononcée en faveur du projet Trocmé, et ses responsables s'en font les avocats zélés en Alsace et en France de l'intérieur; n'hésitant pas à interpeller les responsables religieux locaux suspectés d'être peu enthousiastes à l'égard du projet en question.

 

Pour les responsables de cette association, par ailleurs engagée avec d'autres dans le projet de construction d'une grande mosquée, l'initiative strasbourgeoisede créer un pôle d'enseignement de théologie musulmane répond à l'urgence de doter les 5 millions de musulmans de France "de cadres(...), de théologiens capables d'engager, d'entreprendre une réflexion théologique sur les problèmes qui se posent aux musulmans vivant dans la société française". Ils y voient une solution alternative à la sollicitation systématique de théologiens venant du monde arabe, mais qui "n'ont pas la capacité, la compétence nécessaire pour engager une réflexion théologique à propos des problèmes auxquels sont quotidiennement confrontés les musulmans en France, car le plus souvent ces théologiens dans leur quasi totalité en ignorent la langue, la civilisation, la culture, les traditions et les lois locales." Ces responsables musulmans font clairement la différence entre la formation de théologiens qui pourrait se dérouler dans le cadre d'une faculté de théologie musulmane, comme le propose Etienne Trocmé, et la formation pratique d'imams, de "ministres du culte" musulmans qui devrait pouvoir être assurée via un institut de droit privé du ressort strict de la communauté musulmane. C'est la raison pour laquelle cette association défend l'idée d'une grande mosquée sous la forme d'une structure polyvalente comprenant trois espaces distincts quoiques complémentaires : un lieu de culte stricto sensu (pour les musulmans), un centre culturel ouvert à tous (musulmans comme non musulmans), et enfin un institut de formation des imams à vocation nationale et européenne.

 

A l'opposé, l'Association islamique de l'est de la France (AIEF), membre de l'UOIF, qui dispose d'un lieu de culte dans le quartier de la gare (rue Thiergarten) se montre plus réservée pour ne pas dire sceptique par rapport à un projet que ses responsables perçoivent comme une énième structure "laïque" d'enseignement (une UFR de plus!), dont la finalité serait de diffuser une simple information sur l'islam sans réelle dimension morale et pratique. Pour eux, le projet en discussion n'est pas acceptable en tant que tel par les musulmans, parce qu'ils y voient une intention voilée, celle de former des cadres pour la communauté sans consulter celle ci et plus exactement sans apporter des garanties suffisantes en ce qui concerne la moralité islamique des futurs enseignants. De plus le défaut majeur de ce projet est qu'il leur apparaît comme le fait de non musulmans, alors que cette question de la formation de cadres musulmans devrait être du seul ressort de la communauté musulmane. Plus prosaïquement, il faut bien reconnaître que cette association peut difficilement apporter son soutien au projet de création d'une filière de théologie musulmane à Strasbourg, alors même qu'elle est directement partie prenante à l'institut de la Nièvre évoqué plus haut, c'est à dire à une solution entièrement gérée et contrôlée par des musulmans avec un projet théologique strictement orthodoxe.

 

Les français musulmans, quant à eux, qui viennent récemment de faire leur entrée dans le paysage cultuel musulman de la ville en ouvrant une salle de prière route du polygone, ont dans l'ensemble salué le projet de faculté musulmane qui pour leur responsable régional ne peut que favoriser l'avènement d'un islam français, au sein duquel les français musulmans devraient occuper une position sinon privilégiée en tout cas de premier plan compte tenu de la garantie que constitue leur double appartenance à l'islam d'un côté et à la nation française de l'autre!

Quant aux turcs, principalement représentés (du moins à l'échelle de la ville) par la Tendance nationale union islamique en France (TNUIF), branche française du Millî Gôrûs (expression militante dans l'immigration turque du parti islamiste du Refah) qui gère dans la ville deux des trois lieux de culte fréquentés par les turcs, ils semblent opté pour une position médiane: ni rejet catégorique ni adhésion totale!

 

Si certains de leurs responsables religieux ont pris la peine de saluer dans le projet de faculté de théologie musulmane, l'intention louable d'oeuvrer à une meilleure connaissance de l'islam à destination des musulmans et des non musulmans ; d'autres se sont montrés plus prudents, réservant leur réponse à un examen détaillé d'un projet dont ils reconnaissent n'avoir pas pu prendre réellement connaissance en dehors du débat local.

 

L'accueil contrasté réservé au projet Trocmé par quelques unes des principales associations musulmanes de la ville reflétant les diverses composantes nationales des populations musulmanes locales, montrent que du côté musulman les avis sont également partagés. Qu'il ne suffit pas de concevoir sur le papier un projet de faculté de théologie musulmane, pour qu'automatiquement celui ci trouve un échos unanime dans les communautés musulmanes de bases. La diversité fait partie intégrante de la réalité musulmane française, mais n'est pas pour autant insurmontable. Il faut d'une manière ou d'une autre trouver le moyen d'associer les musulmans à la réalisation concrète de ce projet qui les concerne au premier chef, tout en respectant les critères, les contraintes universitaires. En l'absence d'instance représentative nationale une solution locale semble tout à fait envisageable et même préférable, sous la forme soit d'un conseil musulman, soit par le biais de personnalités, d'universitaires musulmans reconnus qui seraient consultés par exemple lors du recrutement des enseignants!

 

De la même manière qu'un travail d'explicitation en direction des musulmans doit être poursuivi, sans ostracisme aucun (on ne peut pas toujours choisir ses interlocuteurs!), et sans fausse complaisance non plus, il faut enfin que les pouvoirs publics se prononcent clairement et en connaissance de causes .En son temps l'actuel ministre de l'intérieur avait écrit "qu'une grande politique d'intégration (devait passer par la création) d'une faculté théologique à Strasbourg pour former les imams(...)", qu'en est il aujourd'hui?

 

 

 

Franck FREGOSI

Centre " Société, droit et religion en Europe "

CNRS, Strasbourg

Hindouisme  Judaïsme Bouddhisme Christianisme Islam Histoire des Religions Sinica

Francité