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Jésus sauveur et rédempteur
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Ralph Stehly, Professeur à l'Université de
Strasbourg
Pour
comprendre cette notion, il faut se souvenir qu'à l'époque de Jésus le judaïsme
était une religion sacrificielle. Un très grand nombre d' animaux était immolé
quotidiennement (une excellente description des cérémonies sacrificielles au
Temple de Jérusalem est donnée dans l'Epître d'Aristée), notamment
dans le but d'effacer les péchés, tels qu'ils étaient définis par la Loi
juive.
Jésus a donc tout naturellement donné de son destin une interprétation sacrificielle. Il a compris l'accomplissement de sa vie comme un sacrifice destiné à racheter les péchés de toute l'humanité, de manière à rétablir une relation saine entre Dieu et l'homme. Le rachat des péchés est appelé dans la langue technique du christianisme la rédemption.
C'est dans ce sens que le christianisme présente Jésus comme le grand sauveur et le rédempteur de l'humanité.
La cérémonie principale du culte chrétien, l'Eucharistie , est destinée à rendre les fidèles contemporains de ce sacrifice du Christ.
Bibliographie:
André Pelletier, La lettre d'Aristée à Philocrate, Texte critique et traduction, Cerf, Paris, 1962
Scholl, Die großen Themen des christlichen Glaubens, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, Darmstadt, 2003
Hans Küng, Credo, La confession de foi des apôtres expliquée aux hommes d'aujourd'hui, Seuil, Paris, 1996
Gérard Siegwalt, Dogmatique pour une catholicité évangélique, 5 tomes, 1997-2008
Catéchisme de l'Eglise catholique, Paris, 1998
Denise Masson, Monothéisme biblique et monothéisme coranique, Paris, 1976 Mircea Eliade, Histoire des idées et des croyances religieuses, 3 vol., Payot, Paris, 1976-1981 |
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